Je sais...
Je sais…
Mais oui, je sais ! Que l’on ne sait jamais rien !
L’heure qui passe et tout à coup peut devenir la dernière. En faisant la guerre. En faisant l’amour. La grenade qui explose et qui touche mon ami, juste devant moi, et me laisse indemne. Ou le cerveau qui explose en célébrant la vie… Et je devrais être mort. Mais je suis toujours là. Et je devrais au moins être paralysé. Mais je ne suis que plus riche, de toutes ces luttes.
Je sais, que ce que je propose, avec ce Festival à Gaza, est de la pure folie. Irréalisable. Impossible. Mais l’impossible n’existe pas. Seul l’inconnu existe, et appelle à être connu. Ce qui est important, ce n’est pas de réussir, mais de commencer. De se lancer, à corps et à cris. A corps perdu. Pour se retrouver. Ce ne sont pas les moyens qui génèrent l’action, c’est l’action qui génère les moyens. Il nous faut passer de « A quoi bon ! » à « Pourquoi pas ? » pour pouvoir commencer à avancer. A évoluer.
Ce qui est important, ce n’est pas le résultat, mais le parcours, le cheminement. Pour ma part, j’ai mis longtemps, des années, simplement pour accepter d’être qui je suis. Mais, à partir de cet instant, dès que je suis sortis du devoir, du faire, du vouloir, du… Pouvoir. Tout c’est mis en place, comme par magie. Et Etre, c’est créer, aimer, rire… Ce qui m’occupe largement tout mon temps ! J’ai commencé à lancer ces idées ravagées, et j’ai rencontré des gens. Extraordinaires ! Tel que je n’en aurais sans doute jamais rencontré autrement. Des rencontres sur Internet. Mais d’autres aussi : un gars allongé sous un chêne au bord de mon chemin. Un autre qui faisait de l’auto-stop. Des hasards peu crédibles. Rien que pour ces rencontres, je suis heureux de mon labeur.
Je sais par cœur l’évolution que peut prendre le conflit au Moyen-Orient. Je vois Israël chercher le bâton pour se faire battre, pour pouvoir justifier une intervention massive de ses alliés. Je vois les jeux financiers cachés, les manipulations de populations crédules plongées dans l’extrémisme religieux, à seule fin de les jeter l’une contre l’autre, pour le profit. Pour le pouvoir. Je vois comment l’opinion publique est manipulée, en lui montrant « la cible » et non d’où vient la flèche ! Quelques exemples ? Les attentats dans le métro, à Paris. Regardez à qui ils profitent, et vous aurez une piste pour savoir qui les finance. A qui profitent les bombes ? Aux extrémistes ? Ou au Front National ? Les attentats du 11 septembre 2001. Deux puissances avaient les technologies nécessaires pour les réaliser. La Russie. Et les USA. A qui profite le désastre ? Qui a engagé des moyens énormes pour lutter contre le terrorisme ? Et pourquoi le général responsable qui n’avait comme par hasard rien vu s’est-il vu promus aux plus hautes responsabilités ? Mais les gens qui financent ce genre d’opérations n’en ont rien à faire de tuer leurs propres compatriotes. Il y a bien trop à gagner ! Des milliards de milliards de dollars… Et le pouvoir.
Dans les semaines qui viennent, donc, l’horreur va s’enflammer. La CisJordanie, l’Iran, l’Egypte, entre autres, vont être acculés au conflit. Les bases d’entraînement, au Pakistan, en Afghanistan, en Irak, en Turquie vont vomir leurs soldats rendus fous… Les responsables de l’ONU vont continuer de se bouffer le nez, pendant que les USA sont déjà sur place avec leurs forces de frappe nucléaires, prêts à frapper l’Iran. Et ils se frottent les mains, ceux que l’on ne voit pas, de leur réussite à mondialiser le conflit. La division, l’assistance et la peur sont les trois clefs du pouvoir, ils en usent et en abusent !
Mais je sais aussi que ceux-là ne voient pas tout. Ils paradent et font les fiers, sans voir que c’est leur dernier tour de piste. Le jeu est fini. On passe au Je ! Ils n’avaient pas compté, ces géants, ces riches, ces puissants, sur l’humble, le simple, l’invisible. Le petit, le dérisoire, le rien du tout, qui simplement dit : « Non ! ». Ce miasme ridicule, ils pourront toujours le tourner en ridicule, s’en débarrasser comme on fait d’un agaçant moustique que l’on écrase dédaigneusement d’un coup de savate.
Non, assurément ils ne savent pas que d’une seule pierre, ils peuvent se voir anéantis.
Mes amis, mes frères, mes amours : ne craignez pas ! La peur est le pire ennemi de l’amour. Vous êtes dans le marécage et vous connaissez la beauté de l’océan, sans l’avoir jamais vu. Voyez la beauté de l’océan dans le marécage, même si cela parait difficile, et elle sera. Ne vous battez pas contre l’inacceptable, car en le combattant vous le glorifiez. Préférez le rire. Ne doutez pas de sa puissance ! Le rire désarme plus sûrement qu’aucune arme. Soyez en paix et rien, aucune arme, pas même un missile nucléaire, pourra vous toucher. Réveillez-vous. Eveillez-vous ! Un seul être éveillé peut plus qu’une armée ! Et tant pis si je passe pour fou ! Je ne vous dis que ce que je sais… Je ne peux rien contre la volonté d’un humain. Mais un nuage n’a pas de volonté propre : je peux le faire disparaître. Ou apparaître ailleurs. Un missile aussi.
Je sais : vous en doutez ! Essayez : vous pouvez le faire aussi. Il suffit de vous demander : « Et si c’était vrai ? ». Alors, en voyant un nuage, avec tout l’amour que vous puissiez réunir en vous, voyez le ciel bleu. Et le nuage n’est plus. Qu’est-ce que vous risquez, à découvrir le potentiel de l’humain ? Vous avez peur ? Nous n’avons peur que de ce que nous ne connaissons pas. Alors, pourquoi avoir peur de ce que vous êtes ?
Nous avons le pouvoir d’éradiquer la guerre. A jamais. Tous. Chacun d’entre nous. N’en doutez pas.
Note : ceci pourrait être mon arrêt de mort. Mais je ne suis encore qu’à la moitié de ma vie, et je serais bien plus puissant mort, que vivant !